dimanche 20 novembre 2016

Notre plus grande force, notre plus grande faiblesse !




C'est aussi ca la parentalité; une vulnérabilité qu'on aurait jamais soupconnée !!

L'amour éprouvée est tellement fort alors forcément la peur, l'inquiétude vont de pair... Je ne sais pas pour vous mais c'est là que j'ai compris que j'étais changée à jamais, on ne vit plus simplement pour nous.
Cette dimension commence à changer lorsque l'on tombe amoureux et qu'on ne se voit pas vivre sans l'autre mais un enfant c'est comme une partie de soi-même à l'extérieur de son propre corps.

C'est tout du moins ce que j'ai ressenti quand G. est tombé malade et qu'il a du être hospitalisé.
Nous avons été confronté au fait qu'il puisse être mal, qu'il puisse souffrir et surtout à ce sentiment d'impuissance alors qu'on voudrait faire tout notre possible pour l'aider.

Tout a commencé avec quelques éternuements, un nez qui coule, une légère fièvre et puis tout d'un coup on se retrouve avec 39,8, un pédiatre qui nous dit de filer aux urgences pédiatriques, que ce n'est pas bon du tout.
On ne s'inquiétait pas car G. semblait affaibli mais il continuait de sourire. Lorsque nous avons su qu'il fallait aller aux urgences pédiatriques, je craignais les tests qu'on allait lui faire subir, bizarrement pas trop les résultats car j'ai confiance en notre instinct.

Nous avons été très agréablement surpris par la prise en charge du Hamad Paediatric Emergency centre de Doha.
La prise en charge d'un bébé de moins de 3 mois avec de la fièvre est extrêmement rapide.
Le protocole est : vérifier si la fièvre est d'origine bactérienne ou virale; ils pratiquent des analyses d'urine, une prise de sang et une ponction lombaire lorsque les deux premiers tests ne révèlent rien. Ils commencent également les antibiotiques à la suite des deux premiers tests, qu'ils soient négatifs ou positifs.
L'équipe soignante a été très attentive avec G., mais elle a su également être à notre écoute.

Finalement toutes les analyses n'ont rien révélées, la fièvre annonçait simplement un gros rhume !
Il n'a pas été chose aisée d'accepter que G. encore si petit doive prendre des antibiotiques, et qu'il subisse de si lourds examens mais nous ne sommes pas médecins, nous écoutons donc les avis avisés du personnel soignant.
Et nous sommes plus que reconnaisants qu'il ne lui soit rien arrivé de grave !

C'est depuis ce jour que le "lui" a pris la dimension du "nous". On donnerait tout pour qu'il ne lui arrive rien de mauvais, on serait prêt à tout sacrifier pour son bonheur; malheureusement c'est chose impossible, alors nous faisons de notre mieux pour concilier cette amour incommensurable avec cette peur qu'il lui arrive du mal.
En ce 3eme mois de vie de notre petit G. nous avons fait un pas de plus dans la parentalité et un tout 1er pas dans le monde des préoccupations parentales.

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